… quelle que soit la maladie dont vous souffrez, cette dernière apparaît dès lors qu’il y a disharmonie entre vous-même et la divinité qui est en vous, dès lors que vous commettez une erreur que votre moi plus élevé tente de corriger.
La pire de toutes les convoitises est celle qui consiste à posséder un autre individu…
N’oubliez pas que, dès lors que nous souffrons de maladie ou de privation, que nous sommes entourés de parents ou d’amis qui nous irritent, que nous vivons au milieu de personnes qui exercent sur nous un contrôle et nous dictent des lois qui interfèrent avec nos plans et s’opposent à notre développement, cela n’est que le fruit de nos actions, car subsiste encore en nous un aspect qui entrave la liberté de quelqu’un, ou un manque de courage pour affirmer notre individualité, raison de notre venue au monde.
Dès lors que nous avons donné une liberté totale à tout ce qui nous entoure, que nous ne souhaitons plus ni enchaîner, ni brider, que nous n’attendons plus rien de personne, que notre seule idée est de donner pour donner, sans rien attendre en retour, à partir de ce moment-là, nous nous apercevrons que nous sommes libres vis-à-vis du monde entier. Nos liens se déferont, nos chaînes se briseront, et, pour la première fois de notre vie, nous connaîtrons la joie exquise d’une liberté parfaite. Délivrés de toute l’étroitesse humaine, exclusivement voués au service spontané et joyeux de notre moi le plus élevé.
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L’expression « Je dois demander à mon père, à ma sœur, à mon mari » est si courante. Quel drame de penser qu’une âme humaine, qui accomplit son évolution divine, doive s’abaisser à demander l’autorisation à un compagnon de route ! … Vous êtes les capitaines de vos âmes, les maîtres de votre destin (ce qui signifie que vous permettez à votre moi d’être dirigé et guidé par la divinité qui est en vous, sans que personne ou nulle circonstance n’y fasse obstacle ou ne vous en empêche)…