La liberté véritable - Edward Bach (1886 - 1936)

Christine LE FOURN-TANGUY Par Le 20/11/2015

Dans Auteurs

Médecin Anglais d'origine Galloise.

Chercheur infatigable, il a découvert les Fleurs de Bach, remèdes qui soignent selon les caractéristiques psychologiques et non selon les pathologies. Il est aussi l'auteur d'écrits inspirants pour les personnes en quête du sens de la vie.

Ses "Œuvres complètes", Macro Editions
Sa biographie : "Les découvertes médicales d’Edward Bach, médecin", Nora Weeks, Ed. L’or du temps.

Extrait de « Libère-toi »

Edward bach 1

Des interférences surviennent dans toutes les vies ; elles font partie du plan divin et sont nécessaires pour que nous apprenions à leur résister.
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La maladie est par conséquent, le résultat d’une interférence : soit que nous intervenions dans la vie de quelqu’un d’autre, soit que nous permettions aux autres d’intervenir dans la nôtre.
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Ce n’est que lorsque nous acceptons que le doute, la dépression, l’indécision et la peur s’immiscent en nous que nous développons une sensibilité aux forces extérieures.
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Dès lors que nous constatons que nous n’essayons plus, ne serait-ce que dans des petits détails, de dominer, de contrôler ou d’influencer la vie d’autrui, nous découvrirons que l’interférence aura disparu de notre vie, car seuls ceux que nous bridons nous brident… Il est si simple de se délivrer de la domination des autres : en leur donnant, d’abord, une liberté absolue, puis, de la façon la plus douce et la plus affectueuse qui soit, en refusant d’être dominés par eux… Nos adversaires sont nos amis, ils font en sorte que le jeu en vaille la chandelle et que nous nous serrions la main en fin de partie.

Extrait de « Vous souffrez par votre faute »

… quelle que soit la maladie dont vous souffrez, cette dernière apparaît dès lors qu’il y a disharmonie entre vous-même et la divinité qui est en vous, dès lors que vous commettez une erreur que votre moi plus élevé tente de corriger.

La pire de toutes les convoitises est celle qui consiste à posséder un autre individu…

N’oubliez pas que, dès lors que nous souffrons de maladie ou de privation, que nous sommes entourés de parents ou d’amis qui nous irritent, que nous vivons au milieu de personnes qui exercent sur nous un contrôle et nous dictent des lois qui interfèrent avec nos plans et s’opposent à notre développement, cela n’est que le fruit de nos actions, car subsiste encore en nous un aspect qui entrave la liberté de quelqu’un, ou un manque de courage pour affirmer notre individualité, raison de notre venue au monde.

Dès lors que nous avons donné une liberté totale à tout ce qui nous entoure, que nous ne souhaitons plus ni enchaîner, ni brider, que nous n’attendons plus rien de personne, que notre seule idée est de donner pour donner, sans rien attendre en retour, à partir de ce moment-là, nous nous apercevrons que nous sommes libres vis-à-vis du monde entier. Nos liens se déferont, nos chaînes se briseront, et, pour la première fois de notre vie, nous connaîtrons la joie exquise d’une liberté parfaite. Délivrés de toute l’étroitesse humaine, exclusivement voués au service spontané et joyeux de notre moi le plus élevé.
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L’expression « Je dois demander à mon père, à ma sœur, à mon mari » est si courante. Quel drame de penser qu’une âme humaine, qui accomplit son évolution divine, doive s’abaisser à demander l’autorisation à un compagnon de route ! … Vous êtes les capitaines de vos âmes, les maîtres de votre destin (ce qui signifie que vous permettez à votre moi d’être dirigé et guidé par la divinité qui est en vous, sans que personne ou nulle circonstance n’y fasse obstacle ou ne vous en empêche)…

Extrait de « Se guérir soi-même »

Un conseiller spirituel, un bon médecin, des amis intimes, tous peuvent nous aider à obtenir un tableau fidèle de ce que nous sommes, mais nous y arriverons peut-être encore mieux par un effort de concentration et par la méditation qui nous permettront d’atteindre un état de paix où l’Esprit sera en mesure de nous parler au travers de notre conscience et de notre intuition et de nous guider selon ses souhaits. Il nous suffit de nous isoler pendant quelques minutes, chaque jour, dans le lieu le plus calme possible et, sans être distraits, en restant assis ou allongés, de faire le vide dans notre esprit et de penser calmement à ce qui nous incombe dans la vie. Très vite, dans de tels moments, nous nous sentirons envahis par un sentiment de protection, comme si nous recevions des indications et des enseignements lumineux pour poursuivre notre chemin.
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La résignation qui fait de nous des passagers désoeuvrés sur le chemin de la vie ouvre la voie à d’indicibles influences négatives qui ne se développeraient jamais si nous introduisions dans notre existence quotidienne un esprit d’aventure et de joie
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Lettre du 22 avril 1933 dans « Etre soi-même »

Le désir de progression fait obstacle au progrès spirituel. Il convient dans ce domaine « d’être », et non d’ « aspirer » : l’existence engendre sa propre récompense… il ne doit y avoir aucun désir d’être bon, aucun désir de progression rapide, ou de perfection, à l’exception du fait d’être humblement heureux d’attendre, quel que soit le rang occupé, jusqu’à ce qu’on soit appelé à un autre, plus élevé. Dans ce domaine, nous ne progressons pas par nos efforts, mais en attendant simplement d’être digne de considération. Sur terre, nous devons faire des efforts, au ciel c’est le contraire.

Ce que nous appelons amour, texte du 13 décembre 1933

Ce que nous appelons « amour », c’est une combinaison d’avidité et de haine, c’est-à-dire un désir de posséder davantage mêlé à la crainte de perdre. C’est pourquoi, ce que nous appelons « amour » devrait, en réalité, se nommer ignorance.

L’amour réel va infiniment bien au-delà de notre entendement commun, c’est quelque chose d’extraordinaire, un oubli total de soi, la perte de notre individualité dans l’unité, l’assimilation de notre personnalité dans un Tout.

Il semblerait donc que l’amour soit véritablement à l’opposé du moi.
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Toute personne que nous pouvons influencer par notre volonté, notre contrôle ou notre pouvoir met notre liberté en danger. Peu importe si notre influence est dictée par l’amour, le pouvoir, la peur, ou ce qu’on peut obtenir de nous. Nos âmes doivent remercier tous ceux qui se refusent à devenir nos serviteurs, car nous nous retrouverions, les uns et les autres, dépossédés de notre individualité.